Yann Rivoallan’s blog

What’s Else ? (ah mince, c’est déjà pris)

Vous préferez avancer ou aller de l’avant … ?

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Avec une de mes amies proches, je parlais d’Alice aux pays des merveilles (non, non pas la jolie blonde qui fait ouh ouh), et une des parties plus proprement dites du livre.

« Juste à ce moment, je ne sais pourquoi, (Alice et la Reine Rouge) se mirent à courir.
Ce qu’il y avait de plus curieux, c’est que les arbres et tous les objets qui les entouraient ne changeaient jamais de place : elles avaient beau aller vite, jamais elles ne passaient devant rien.
« Je me demande si les choses se déplacent en même temps que nous ? » pensait la pauvre Alice, tout intriguée.
Et la Reine semblait deviner ses pensées, car elle criait : « Plus vite ! Ne parle pas ! »
(…) Alice regarda autour d’elle d’un air stupéfait.
– Mais voyons, s’exclama-t-elle, je crois vraiment que nous n’avons pas bougé de sous cet arbre ! Tout est exactement comme c’était !
– Bien sûr, répliqua la Reine ; comment voudrais-tu que ce fût ?
– Ma foi, dans mon pays à moi, répondit Alice, encore un peu essoufflée, on arriverait généralement à un autre endroit si on courait très vite pendant longtemps, comme nous venons de le faire.
– On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu’on peut pour rester au même endroit.
»
(Lewis CarrollAlice au pays des merveilles – De l’autre coté du miroir).

Cette histoire résume bien notre vie actuelle :

– dans une société, en tant que salarié, si on n’avance plus, les autres nous rattrapent et nous remplacent

– dans le bizz, en tant qu’entrepreneur, si je ne fais pas innover ma société en permanence, mes clients iront un jour ou l’autre ailleurs.

Bref, si je change, je risque de mourir, et si je ne change pas, je meurs à coup sur !

Une petite vidéo bien drôle de Cap Gem pour illustrer ceci…

Written by yannrivoallan

novembre 29, 2007 à 12:34

Publié dans Boulot, Recrutement

2 Réponses

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  1. La métaphore ne concerne que ceux qui peuvent encore courir.
    Ceux qui, socialement sont au fond du trou, pour des raisons économiques, sociales ou culturelles, n’ont aucune chance de rattraper qui que ce soit.
    Tout au plus, ils voient d’autres arriver à côté d’eux.

    louis

    novembre 30, 2007 at 3:22

  2. Excellent le film ! Je n’aime pas trop Capgé, mais ils ont une bonne com’ !
    Pour le reste, Louis a raison.
    Et d’autre part il faut aussi parfois s’arrêter pour souffler un peu. Sinon, on risque de ne pas arriver à destination…

    je te ressortirais bien le lièvre et la tortue, tiens. Rien ne sert de courir, il faut partir à temps ! Ou patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.
    Question de philosophie sans doute…

    Flo

    décembre 1, 2007 at 7:41


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